Phytothérapeute
 

Ayni Sens, phytothérapie à Bon-Encontre (47) et Fauroux (82)

Mélilot officinal - Melilotus officinalis


Voici une plante qui mérite d'être connue ! 
Très peu présente dans les écrits et dans les pharmacies, elle est pourtant très bénéfique, et ce, pour un grand nombre de pathologies.

Elle figure cependant dans la liste A de la pharmacopée des plantes médicinales, on la trouvera sous forme de tisane dans certaines herboristeries.

Comment reconnaître le mélilot ?

C'est une plante d'environ 50 cm à 1 mètre de haut, elle est fine, mais très ramifiée.
Les tiges sont cylindriques, striées et dressées.
Les feuilles ont de longs pétioles (tiges) avec des stipules (petite feuille) à la base, elles sont composées de trois folioles ovales et légèrement dentées. 
Les fleurs sont très petites, en grappes allongées, elles peuvent être jaune or ou blanches, on préfèrera le mélilot jaune pour l'herboristerie.
Cette plante dégage une douce odeur vanillée associée à celle du foin.

Elle fleurit de mai à septembre - le moment de la récolte puisque nous utilisons les parties aériennes.

À quoi sert le mélilot ?

  • Grâce à la présence de coumarines, le mélilot est calmant, sédatif et antispasmodique.
    Il est donc très utile en cas d'insomnies, et de névralgies, mais aussi de troubles digestifs et de ballonnements. On l'utilisera spécifiquement en cas de bouffées de chaleur et de réveils nocturne lors de la ménopause pour son action vasculaire et non hormonale.
  • Le mélilotoside, quant à lui, augmente le débit veineux et accélère le drainage lymphatique tout en diminuant la perméabilité capillaire.
    Le rendant idéal pour les problèmes liés à l'insuffisance veineuse comme les jambes lourdes, les œdèmes, les crampes nocturnes, les hémorroïdes ou encore la congestion lymphatique.
  • Les flavonoïdes lui confèrent des propriétés diurétiques et antispasmodiques. 
    On pourra ainsi l'utiliser en complément comme antiseptique des voies urinaires lors de cystites et autres troubles urinaires.
  • Son odeur vanillée vous permettra d'agrémenter vos crèmes dessert par exemple.

Comment utiliser le mélilot ?

  • Sous forme de tisane (infusion) avec environ 15 g par litre d'eau - Jambes lourdes, insomnies…
  • En teinture mère pour l'insuffisance veineuse.
  • En huile solarisée pour masser les jambes lourdes et douloureuses, les varices et les chevilles œdémateuses. Elle apaise aussi les paupières irritées.

Contre-indications et précautions

Le mélilot mal séché devient toxique ! En effet, si celui-ci moisi, la coumarine se transforme en une molécule très toxique.

Cet article est informatif, si vous constatez l'un des symptômes cités plus haut, veillez d'abord à consulter un médecin. La cueillette et le séchage des plantes ne sont pas anodins, il est donc préférable de se diriger vers un professionnel.

Vous souhaitez apprendre à reconnaître les plantes dans leur milieu naturel, préparer des teintures mère ou encore des huiles solarisées ?
Je propose des ateliers de reconnaissance de plantes et de transformation.


Articles similaires

Derniers articles

Impatiens - Impatience N° 18

Le 8 plantes médicinales indispensables pour l'automne - hiver

Combattre les maladies automnales

Catégories

Réalisation & référencement Simplébo   |   Site partenaire de Annuaire Thérapeutes

Connexion